mis à jour le 17/05/2021

Être parent et salarié peut s’avérer parfois très compliqué. Et pour cause, lorsque votre enfant est malade et que vous devez vous en occuper, cela se traduit souvent par le parcours du combattant. En Suisse, seuls deux tiers des entreprises accordent des congés rémunérés pour permettre à leurs employés de prendre en charge un enfant ou un proche souffrant. Dans une telle situation, les parents n’ont souvent pas d’autres choix que de prendre un congé non rémunéré, de se mettre en arrêt maladie ou encore d’arrêter de travailler provisoirement.

Presque 2 millions de suisses aident et accompagnent un enfant ou un adulte malade chaque jour. Ce sont plus de 4 500 familles concernées chaque année. C’est pour permettre aux aidants de rester professionnellement actifs et ainsi lutter contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, entres autres, que le Conseil Fédéral, après le National, vient d’approuver la nouvelle loi sur le congé indemnisé. Une manière également d’octroyer les mêmes droits sur le sujet, à tous les employés. 

 

« Il est essentiel que le travail important qui est fourni bénévolement par les personnes s’occupant d’un proche soit mieux reconnu et soit soutenu financièrement. »

Philippe Nantermod, membre du Conseil National

 

 

Quel parent peut bénéficier du congé indémnisé ?

C’est désormais approuvé et ce sera mis en vigueur dès le 1er juillet 2021 : les parents dont l’enfant est gravement malade ou accidenté pourront bénéficier d’un congé indemnisé de 14 semaines au plus. Celui-ci devra être pris en l’espace de 18 mois et pourra être partagé entre les deux parents en bloc ou en jours isolés. Les parents concernés pourront bénéficier d’une indémnisation à hauteur de 80% de leur revenu moyen d’activité. En revanche, si l’enfant bénéficie de l’allocation pour impotent ou encore de l’allocation pour soins intenses de l’Assurance Invalidité (AI), celles-ci continueront à être versées, mais le versement sera limité à un mois d’hospitalisation.

 

Allocation perte de gain maternité prolongée

La situation s’améliore également pour les mères ayant accouché d’un enfant qui a besoin d’être hospitalisé. Désormais, plus besoin de reporter son allocation perte de gain, il est possible de la provolonger de 8 semaines en cas d’enfant malade.

 

Tous les aidants pourront en bénéficier

Cette mesure concernant spécifiquement les parents vient renforcer la réforme plus larges et les premières mesures misent en place pour tous les proches aidants. Les personnes prenant soin d’un membre de leur famille, autre que leur enfant, ou encore de leur conjoint (uniquement si ménage commun depuis au moins 5 ans) pourront également bénéficier d’un congé indemnisé. Ce dernier, sera cependant plus limité que celui des parents : 3 jours par malade et dix jours par an.

 

La mesure supplémentaire sur les loyers

Une mesure supplémentaire a été ajoutée par les sénateurs et votée par les députés. Cette dernière consiste essentiellement à plafonner les montants pris en compte au titre de loyer pour les personnes bénéficiant de prestations complémentaires et vivant en communauté d’habitation. Ainsi, elles n’auront pas à changer d’hébergement. 

 

Source : Le Nouvelliste 

 

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