En Suisse, environ 64% de la population souffre de problème de vue. Chez les plus jeunes, le cas le plus commun reste la myopie (ils sont de plus en plus tôt exposés aux écrans, etc…) mais un enfant peut souffrir des mêmes troubles visuels qu’un adulte. Certains de ces troubles peuvent venir perturber le développement de la vue de l’enfant qui se termine vers l’âge de 7 ans. Pourtant, chez l’enfant, les chances de corriger un trouble visuel sont plus grandes et rapides que chez l’adulte et certains troubles, si diagnostiqués précocement, peuvent être amenés à disparaître rapidement. Le strabisme (œil qui louche*) ou l’amblyopie (œil paresseux), par exemple, sont des défauts de la vue qui, soignés jeune, peuvent être traités de manière efficace et durable.
Il n’est jamais trop tôt pour prévenir d’un problème de santé et l’ophtalmologie en fait partie.
Si les symptômes de certaines maladies sont facilement détectables pour les parents, ce n’est pas toujours le cas des problèmes ophtalmologiques. De plus, les enfants les plus jeunes, même en sachant déjà parler, ne sauront pas forcément exprimer leur gène. C’est pourquoi il est conseillé d’emmener son enfant au moins une fois chez l’ophtalmologue vers l’âge de 3 ans, même en l’absence de symptômes. En revanche, dans certains cas, des signes peuvent alerter les parents et les pousser à effectuer un contrôle, de la vue de leur chérubins, plus tôt.
*Phénomène normal durant les premiers mois de vie s’il est variable et intermittent (à la naissance de bébé, ses yeux sont indépendants l’un de l’autre).
Dans quels cas effectuer un dépistage ophtalmologique précoce ?
“Mieux vaut prévenir, que guérir”, vous connaissez le dicton ?
S’il est conseillé d’emmener son enfant contrôler sa vue au moins une fois vers l’âge de 3 ans, c’est parce qu’à cet âge-là, l’acuité visuelle de l’enfant est plus facilement chiffrable (il sait parler, il peut répondre aux questions, etc.) même si chaque parent est libre de le faire quand il le juge nécessaire.
En revanche, dans certains cas, un dépistage ophtalmologique précoce vers plus ou moins 1 an, est fortement préconisé :
- Si vous ou votre conjoint(e) souffrez d’une myopie ou d’un astigmatisme (surtout pour les cas les plus sévères)
- Si un autre de vos enfants souffre de troubles de la vue
- Si vous constatez un strabisme chez votre enfant (œil qui louche)
- Si vous constatez un nystagmus (yeux qui bougent en permanence)
- Si vous constatez une amblyopie (œil paresseux)
- Si vous constatez une couleur ou une couvrance anormale de la paupière
- Si votre enfant souffre d’infections oculaires ou des larmoiements à répétition
Des signes dans le comportement de votre enfant sont également à surveiller comme si par exemple votre enfant ne réagit pas en passant de l’ombre à la lumière, s’il a tendance à se cacher un œil pour regarder quelque chose ou si il tient les objets très près de ses yeux, si il n’a jamais l’air de vous fixer ou de regarder les objets en mouvement, etc.
Si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin traitant. Il pourra vous conseiller sur la question.
Quelles assurances pour couvrir les traitements ophtalmologiques ?
Les visites chez l’ophtalmologue ainsi que les traitements ophtalmologiques sont remboursés par l’assurance maladie de base. Pour les enfants, l’assurance LAMal prend en charge également l’achat de lunettes ou de lentilles à hauteur de 180 CHF/an.
À noter que le remboursement des lunettes ou lentilles reste soumis á la franchise d’où l’importance de bien la choisir.
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Dans certains cas, le plafond de la LAMal n’est pas suffisant pour couvrir tous les traitements. Certains parents choisissent de souscrire à une assurance complémentaire pour les lunettes ou lentilles de contact pour leur enfant. Celle-ci viendra en complément des prestations de l’assurance de base. La chirurgie corrective de la vue est également prise en charge, selon certaines conditions, par cette assurance complémentaire.
Concernant les assurances complémentaires pour les enfants, l’un des principaux avantages de l’assurance prénatale, est de vous permettre d’éviter d’éventuels refus, car aucun questionnaire de santé ne vous sera demandé par les caisses-maladie à la souscription d’une complémentaire pour votre enfant.
L’assurance prénatale, c’est la garantie de pouvoir faire bénéficier votre enfant de toutes les couvertures dont il a besoin pour bien grandir.
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