Aujourd’hui, les femmes enceintes ne manquent pas d’informations sur les bonnes pratiques à avoir pour favoriser le bon déroulement de la grossesse et le bon développement du fœtus. On parle souvent d’alcool, de médicaments, de tabac ou encore de certains aliments à proscrire. Seulement voilà, on ne parle jamais (ou très peu) des risques liés à la pollution, particulièrement la pollution routière.

On sait que la pollution est nocive pour l’ensemble de la population. De nombreuses études démontrent que vivre dans une zone polluée favorise le développement de problèmes de santé à court et à long terme. On parle de maladies respiratoires chroniques comme le cancer du poumon, mais aussi de maladies cardiovasculaires. Les composants de la pollution routière les plus toxiques sont les particules fines qui, si elles sont inhalées en grande quantité, peuvent atteindre la circulation sanguine, le cœur, le cerveau et même les organes reproducteurs. Alors, qu’en est-il des personnes les plus vulnérables dont les femmes enceintes ? Sont-elles plus susceptibles de développer des problèmes de santé ? Quels sont les risques de la pollution routière sur la grossesse et le bon développement du fœtus ? On fait le point.

 

Des risques non-négligeables encore méconnus 

La grossesse est une période où la sensibilité aux facteurs environnementaux est très importante. Ces derniers peuvent entraîner des effets sur la santé de la mère mais aussi sur celle de l’enfant, et ce, tout au long de sa vie. Des chercheurs de l’université de Hasselt, ont mené une étude sur les conséquences d’une exposition aux particules de carbone suie (venant principalement de combustibles fossiles tels que le diesel) sur la grossesse et sur le développement du fœtus. C’est sans grande surprise que l’on constate qu’une exposition chronique à cette substance augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires respiratoires et des cancers pulmonaires. Certaines particules fines respirées par la mère pénètrent la barrière placentaire et causent des effets nocifs dès les premières semaines de vie du fœtus. Les scientifiques de l’université de Hasselt, ont examiné les placentas de cinq naissances prématurées et 23 naissances complètes. Ils ont trouvé des particules de carbone suie dans tous les placentas étudiés. Les 10 femmes de l’étude les plus exposées à la pollution routière, vivant à 500 m environ d’un axe routier fréquenté, sont celles avec le plus fort taux de particules de carbone suie présentes dans le placenta (environ 2,42 microgrammes contre 0.63 microgramme pour les femmes les moins exposées). Enfin, en examinant les placentas provenant de fausses couches, les scientifiques sont en mesure d’affirmer que la barrière placentaire est pénétrée par les particules de suie du côté fœtal du placenta ce qui pourrait se révéler comme la principale cause de la fausse-couche.

 

Des chercheurs de l’université de Pékin en Chine se sont d’ailleurs penchés sur le lien entre pollution routière et fausse couche. L’étude a été menée dans la ville de Pékin, entre 2009 et 2017, auprès de 255 000 femmes dont 17 497 (6.8 % d’entre elles) ayant subi une fausse-couche au premier trimestre de grossesse. Même si les chercheurs chinois n’ont pas la preuve scientifique que la pollution de l’air soit à l’origine de ces fausses-couches (ce sont des événements multifactoriels), ils sont néanmoins en mesure d’affirmer un lien non négligeable entre exposition aux polluants atmosphériques et fausse couche au premier trimestre. D’ailleurs, depuis les mesures de réduction de pollution prises par le gouvernement chinois en 2014, les chercheurs remarquent une baisse du nombre de fausses couches en Chine. 

À noter que les chercheurs ont pris en compte certains facteurs susceptibles de jouer un rôle dans la fausse couche comme l’âge de la mère pour mener à bien cette étude.

« Quand les femmes enceintes sont en contact avec ces molécules pendant leur grossesse, la probabilité de souffrir de pré-éclampsie augmente de 50 % »

Brandy Berverly

Professeur, National Institute of Environmental Health Sciences

L’étude la plus récente sur le lien entre les différents composants de la pollution routière et les possibles conséquences sur la grossesse et sur le fœtus, a été menée par le National Institute of Environmental Health Sciences aux Etats-Unis. Celle-ci met en lumière le lien entre exposition à la pollution routière et développement d’une pré-éclampsie durant la grossesse. 

Les résultats de l’étude sont quelque peu alarmants. En effet, on remarque que plus la femme enceinte est exposée, particulièrement aux particules fines (PM2,5), plus la probabilité pour qu’elle développe une pré-éclampsie sera élevée. La probabilité d’en souffrir augmente même de 50 % pour les femmes les plus exposées (vivant à 400 m d’un axe routier fréquenté ou vivant dans une région à forte densité de trafic). Des analyses ont également été effectuées sur d’autres composants de la pollution routière comme le dioxyde d’azote ou encore le monoxyde de carbone. Les femmes les plus exposées à ces composants voient également leur risque de souffrir d’hypertension pendant leur grossesse considérablement augmenter et donc favoriser le développement de pré-éclampsie. En effet, la pré-éclampsie est caractérisée par une élévation de la pression artérielle.

Qu’est-ce que l’hypertension ?

L’hypertension est une maladie dans laquelle les vaisseaux sanguins subissent en permanence une pression élevée. De part une tension artérielle élevée, on augmente ainsi le risque d’endommager certains organes comme le cerveau et les reins. Plus encore, selon l’OMS, l’hypertension est la première cause évitable de maladies cardiovasculaires et d’AVC dans le monde.

Qu’est-ce que la Pré-éclampsie ? 

La pré-éclampsie est une pathologie de la grossesse caractérisée par une élévation de la pression artérielle qui, non traitée, peut entraîner le décès de la mère et/ou de l’enfant. Cette maladie de grossesse touche environ 5 % des femmes enceintes. Son origine reste encore floue même si de récentes études mettent en lumière le lien entre pré-éclampsie et fortes expositions à certains composants toxiques dont ceux présents dans la pollution routière. 

Il s’agit de failles dans le développement du fœtus, en particulier sa vascularisation, dès le début de la grossesse, qui libère des substance irritantes et toxiques pour la mère.

Dans les cas les plus graves, la maladie s’étend au foie et au cerveau et perturbe les composants du sang. 

Plusieurs études démontrent encore que les femmes enceintes exposées à un air pollué risquent davantage d’accoucher prématurément, et de donner naissance à des nouveau-nés de faible poids. On parle également de répercussions sur le développement neurologique et les capacités cognitives du foetus. Les études nous alertent aussi sur le risque pour l’enfant de développer de l’asthme, certains cancers ou maladies cardio-respiratoires. Ces pathologies entraînent des complications dans 10 % des cas à l’échelle mondiale et constituent l’une des principales causes de maladies et de décès maternels et fœtals.

 

Prévenir les problèmes grâce à l’assurance prénatale

Que se passe-t-il si bébé développe une maladie à la naissance ? 

Les futurs parents ne veulent pas y penser de peur de gâcher le sentiment de joie qui les remplit. Souvent, ils préfèrent ignorer les risques pour le futur enfant de développer des complications à la naissance. Pourtant, c’est une dure réalité à laquelle doivent faire face certains parents qui se retrouvent vite démunis face à une telle situation. D’autres parents, bien qu’ayant conscience des risques, trouvent simplement que l’assurance prénatale est inutile et n’apporte pas plus d’avantages et de protections que l’assurance enfant. Pourtant, peu de personnes le savent, mais la caisse maladie peut refuser d’assurer l’enfant sur certaines couvertures dans le cas de complications à la naissance ou même dans le cas d’un enfant né prématurément. En plus du choc psychologique que peuvent ressentir certains parents, ils se retrouvent à devoir prendre en charge certaines couvertures. De plus, lorsque bébé développe une maladie, l’accès à certaines assurances complémentaires peut également se voir refuser ou être limité par la caisse maladie en raison d’éventuels problèmes de santé contractés à la naissance ou plus tard. 

 

L’assurance prénatale ou l’assurance d’offrir toutes les protections à Bébé

Souscrire à l’assurance prénatale, c’est la garantie de n’avoir aucun questionnaire de santé à remplir pour souscrire à des assurances complémentaires. Bébé est protégé et couvert par sa caisse maladie dès ses premières secondes de vie, et ce, dans n’importe quel cas de figure. Il bénéficie des couvertures étendues, dont il a besoin même en ayant présenté des complications à la naissance ou après puisque le contrat d’assurance a été souscrit avant. L’enfant est couvert, sans aucune restriction, même en cas de problème de santé diagnostiqué plus tard.

 

Bien plus d’avantages que d’inconvénients

Contrairement aux idées reçues, l’assurance prénatale ne présente que très peu d’inconvénients et de nombreux avantages. Elle ne coûte pas plus cher que l’assurance enfant puisque les primes sont à payer à partir de la naissance de l’enfant. Elle permet également aux parents de se focaliser sur leur enfant une fois qu’il est là, en évitant stress, contrariétés et démarches administratives liées à la souscription à une assurance. Seul contrainte, le délai à respecter. Le meilleur moment pour assurer bébé en prénatale est idéalement le deuxième trimestre de grossesse. On évite ainsi de prendre le risque d’accoucher prématurément sans que bébé ne soit couvert.

Vous avez une question sur l’assurance prénatale ou souhaitez simplement plus d’informations ? N’hésitez pas à nous contacter.