Les médecines douces sont prisées pour se soigner naturellement, mais leur usage chez les enfants exige prudence et encadrement. Découvrez les pratiques adaptées, les précautions à prendre et comment les assurances peuvent couvrir ces soins.

 

Toutes les médecines douces sont-elles adaptées à un enfant ?

Même si les médecines douces sont de plus en plus prisées par de nombreux parents pour leur approche naturelle, toutes ne sont pas adaptées aux enfants. C’est pourquoi leur utilisation nécessite des précautions particulières et l’avis systématique d’un professionnel de santé qualifié.

Parmi les médecines douces les mieux adaptées aux enfants, on trouve :

  • Lhoméopathie : elle est généralement bien tolérée par les enfants et permet de soulager des maux courants comme les coliques, les poussées dentaires, les petits troubles du sommeil ou encore l’anxiété.
  • La phytothérapie : certaines plantes douces, comme la camomille ou le fenouil, sont employées en petites doses pour apaiser les douleurs digestives ou favoriser le sommeil, par exemple.
  • Lostéopathie : l’ostéopathie pédiatrique est adaptée aux bébés et peut soulager des inconforts physiques comme les coliques ou les torticolis.
  • Lacupuncture : en stimulant certains points sans piqûre ou avec des aiguilles très fines, cette méthode aide à réduire l’anxiété, les douleurs ou les allergies chez les enfants plus âgés.
  • L’aromathérapie douce : elle consiste à utiliser des huiles essentielles faiblement dosées. Pour les enfants, la lavande et la camomille peuvent en principe être utilisées dès l’âge de 3 ans pour apaiser certains maux.

 

Si certaines pratiques peuvent être utilisées chez les enfants, et ce, dès le plus jeune âge, d’autres peuvent être trop intenses ou comporter des risques pour leur organisme et leur développement. C’est le cas de :

  • La naturopathie avancée : des pratiques comme le jeûne ou les régimes stricts sont inappropriés pour les enfants, pouvant causer des carences graves.
  • L’aromathérapie : bien que certaines huiles essentielles douces puissent être utilisées, d’autres, jugées plus fortes, sont à proscrire. Ces huiles puissantes peuvent être toxiques pour les enfants.
  • Les pratiques manipulatives intenses : les manipulations effectuées sur l’enfant doivent être adaptées à son âge. Certaines techniques trop invasives peuvent affecter leurs articulations et leurs muscles.

Avant de recourir aux médecines alternatives, il est essentiel de consulter un professionnel de santé qualifié pour garantir leur sécurité et leur adéquation à l’âge de l’enfant.

 

Pour en savoir plus sur les traitements de médecines douces pour les enfants :

Et si je soignais bébé avec les médecines douces ?

La naturopathie est-elle adaptée pour soigner toute la famille ?

Phytothérapie, soigner bébé avec des plantes

Faut-il emmener bébé chez l’ostéopathe ?

 

 

Les précautions à prendre pour soigner son enfant avec des médecines douces 

Vous l’aurez compris, bien que naturelles, les médecines douces doivent être utilisées avec prudence chez les enfants en prenant quelques précautions. 

  1. Consultez un professionnel de santé qualifié avant de commencer un traitement de médecine alternative (médecin, pédiatre spécialisé, ou praticien agréé en médecine alternative). Ils pourront adapter le traitement aux besoins spécifiques de l’enfant et évaluer la compatibilité avec d’autres soins.
  2. Vérifiez les produits utilisés et respectez les quantités qui doivent être adaptés à l’âge et au poids de l’enfant. 
  3. Observez l’enfant et les éventuels effets indésirables pouvant survenir après l’administration du traitement, notamment des irritations, des troubles digestifs ou encore des maux de tête. Chaque enfant peut réagir différemment au même traitement.
  4. Ne pratiquez pas l’automédication même si vous ne constatez aucun effet du traitement sur votre enfant, n’augmentez pas la dose prescrite. 

En suivant ces précautions, les médecines douces peuvent devenir une approche complémentaire intéressante à la médecine traditionnelle pour soulager les petits maux des enfants. En revanche, pour pouvoir en profiter sans limitation et couvrir les frais liés à ces traitements, il est souvent nécessaire de souscrire une assurance maladie complémentaire adaptée.

 

 

L’importance de l’assurance médecines douces pour couvrir les frais

En plus des précautions liées aux éventuels risques pour la santé de l’enfant, il est crucial de prévoir une couverture pour les frais des traitements en médecines douces. En Suisse, certaines pratiques sont couvertes par l’assurance de base LAMal, tandis que d’autres nécessitent une assurance complémentaire pour garantir une prise en charge adéquate.

Certaines médecines douces, comme l’homéopathie, la phytothérapie, la médecine anthroposophique, la thérapie neurale, et la médecine traditionnelle chinoise (MTC), sont remboursées par l’assurance de base à des conditions précises :

  • Praticien agréé : les traitements doivent être administrés par un médecin reconnu, formé dans ces médecines douces, et inscrit au registre de médecins reconnu par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
  • Nécessité médicale : les soins doivent être considérés comme médicalement nécessaires et viser à traiter un problème de santé spécifique.

Pour les autres traitements de médecines douces, l’assurance de base ne couvre pas les frais. Dans ce cas, il est nécessaire de souscrire une assurance complémentaire médecine douce (ou médecine alternative). Cette assurance peut prendre en charge tout ou partie des frais, selon les couvertures souscrites ; il est donc essentiel de bien comparer les offres. Contrairement à l’assurance de base, les assureurs sont libres de fixer les prestations et les tarifs de leurs complémentaires. Selon la caisse-maladie choisie, les règles de remboursement des médecines douces peuvent varier. Généralement, les traitements sont remboursés s’ils sont prescrits par un thérapeute non médecin, reconnu dans un des registres comme le RME ou l’ASCA. Renseignez-vous directement auprès de votre caisse-maladie ou auprès de l’équipe Bébé-Arrive.

À savoir : les assurances complémentaires demandent un questionnaire médical, y compris pour les enfants. Cela signifie que, si un problème de santé est diagnostiqué avant l’adhésion, la caisse-maladie peut refuser l’affiliation ou imposer des restrictions, laissant certains frais à votre charge.

Notre conseil : souscrire une assurance complémentaire avec une assurance prénatale permet d’éviter le questionnaire médical. Pour ceux qui n’ont pas souscrit d’assurance prénatale, il est conseillé de le faire le plus tôt possible pour se prémunir des complications futures.

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