Vous vous apprêtez à vivre l’un des moments les plus intenses de votre vie : la première rencontre avec bébé ! Mais, avant cela, il vous faudra passer par la case hospitalisation pour votre accouchement. Entre le choix de votre médecin, de l’hôpital et l’intimité d’une chambre rien qu’à vous, la complémentaire hospitalisation privée présente de nombreux avantages pour vivre ce moment dans les meilleures conditions qui soient.
Nous faisons le point sur la question.
Hospitalisation privée : les conditions idéales pour son accouchement
En Suisse, les prestations de l’assurance de base en termes d’hospitalisation sont très limitées. Non seulement, l’assuré n’a pas le choix de son hôpital (canton de résidence) mais ne pourra également pas être hospitalisé dans une chambre seule. Selon les prestations de l’assurance LAMal, seule l’hospitalisation en chambre commune (ou division générale) est prévue. Ce type de division peut accueillir jusqu’à 8 lits ! Des conditions loin d’être idéales pour vivre son accouchement sereinement.
À noter que vous pouvez toujours demander à être hospitalisée en chambre privée même sans assurance complémentaire, mais les frais, non pris en charge par la LAMal, ne seront pas remboursés ! Lorsque l’on sait que la Suisse est l’un des pays les plus chers du monde en termes de frais de santé, cette solution est loin d’être l’idéal et peut vous mettre dans une situation financière compromettante.
Afin de garantir de l’intimité, du calme ou tout simplement pour pouvoir choisir son médecin ou l’hôpital dans lequel accoucher, de plus en plus de femmes choisissent de souscrire à une assurance complémentaire l’hospitalisation privée :
- libre choix du médecin
- libre choix de l’hôpital dans toute la Suisse
- Chambre privée (1 lit)
- Frais ambulatoires
Selon les caisses-maladie, des prestations complémentaires comme la garde des enfants des animaux peuvent être ajoutées au contrat ce qui peut s’avérer très utiles pour les parents n’ayant pas d’autres solutions de garde au moment de l’accouchement.
Concernant le coût de cette assurance complémentaire, il dépend de deux critères : l’âge et le sexe. Plus l’assuré est âgé plus la prime d’assurance sera élevée. Si la prime d’assurance est trop élevée pour votre budget, vous pouvez toujours opter pour l’alternative assurance complémentaire hospitalisation demi-privée ou opter pour l’option “Flex” proposée par certaines caisses-maladie. La première, vous permet de partager votre chambre privée avec un autre assuré pour payer moins cher (2 lits) tandis qu’avec la deuxième, vous pourrez être hospitalisée en chambre privée, mais ne bénéficierez pas de toutes les autres prestations de l’assurance complémentaire (comme par exemple le forfait accouchement ambulatoire).
Pourquoi souscrire à l’hospitalisation privée pour son enfant ?
Vous ne le savez peut-être pas, mais seuls les soins prodigués à un nouveau-né en bonne santé sont considérés comme des prestations de maternité et donc remboursés par l’assurance-maladie de la mère.
En revanche, si à la naissance votre enfant présente une maladie, une malformation ou tout autre complication, les soins ne sont plus considérés comme des prestations de maternité et seront pris en charge par l’assurance-maladie de l’enfant (et non plus celle de la mère). Dans ce cas, les frais d’hospitalisation privée, de pouponnière, etc, pour votre enfant, seront à payer de votre poche puisque non pris en charge par la LAMal.
Pour éviter les mauvaises surprises à la naissance de bébé, il vous faut anticiper les couvertures dont il aura besoin. Pour cela une seule solution : l’assurance prénatale !
Comme son nom l’indique, cette assurance-maladie est à souscrire avant la naissance de bébé pour lui permettre de bénéficier de toutes les prestations dont il aura besoin dès qu’il poussera son premier cri. De plus, AUCUN QUESTIONNAIRE DE SANTÉ ne sera à remplir pour souscrire aux assurances complémentaires pour votre enfant. Il ne verra jamais son affiliation refusée par une caisse-maladie et ce, même s’il est malade ! Il sera alors un jeu d’enfant de lui ajouter l’option hospitalisation en chambre privée (ou demi-privée selon les caisses-maladie).
Enfin, et contrairement aux idées reçues, l’assurance prénatale ne coûte pas plus chère puisque vous ne commencez à payer les primes à la naissance de bébé, et pas avant !
Vous êtes enceinte ?
Et si votre enfant naissait prématurément et avait besoin de soins spécifiques à la naissance ? Et s’il naissait avec une pathologie ?
Souvent, dans de tels cas, les couvertures de la LAMal sont insuffisantes et les complémentaires, nécessaires pour soigner bébé, refusent son adhésion.
C’est le principal avantage de l’assurance prénatale : couvrir bébé dès ses premières secondes de vie et ne pas avoir à remplir de questionnaire de santé.
L’assurance prénatale, c’est la garantie d’offrir toutes les protections à son enfant.