Les tests prénataux également appelés tests de dépistages, sont des tests proposés à la femme enceinte qui permettent de détecter une anomalie chromosomique liée à une trisomie chez le fœtus. Quels sont les tests à faire? Sont-ils remboursés par l’assurance de base? Nous faisons le point.
Pourquoi effectuer des tests de dépistage pendant sa grossesse?
Les tests prénataux sont effectués dès le 1er trimestre et permettent de déceler une anomalie des chromosomes du fœtus pouvant signifier une trisomie 21, 18 ou 13. L’anomalie la plus fréquente est la trisomie 21 également appelée syndrome de Down.
Toutes les femmes enceintes sont invitées à effectuer ces tests durant leur premier trimestre de grossesse. Selon les résultats des tests, la femme enceinte pourra être amenée à effectuer des analyses plus approfondies pour confirmer le possible diagnostic de trisomie.
Certains facteurs influencent le risque de déformation chromosomique. L’âge de la mère fait partie de ces facteurs : le risque pour le fœtus de développer ou malformation chromosomique augmente après 35 ans.
Quels sont les tests de dépistages à faire?
Les tests de dépistages prénataux existent depuis de nombreuses années en Suisse. Le type de test varie selon les pays. En Suisse, deux tests non invasifs sont proposés aux femmes enceintes dès leur premier trimestre : le TPT et le TPNI.
Le test du premier trimestre (TPT) comprend 3 étapes :
- Le calcul du risque de trisomie
- La mesure de la clarté nucale (l’espace sous-cutané situé entre la peau et la colonne cervicale) par échographie
- L’analyse de deux marqueurs biochimiques ([PAPP-A] et [β-HCG libre])
En fonction des résultats du TPT, la femme enceinte pourra être amené à effectué un second test, appelé dépistage prénatal non invasif (TPNI) qui consiste à analyser l’ADN du fœtus au travers du sang de la mère. L’OFSP recommande d’effectuer le test de dépistage prénatal non invasif lorsque le TPT a estimé un risque de trisomie supérieur à 1/1000.
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Que se passe-t-il si les tests de dépistages à la trisomie sont positifs?
Ces deux tests non invasifs sont pratiqués depuis quelques années en Suisse et proposés à toutes les femmes enceintes, pas seulement les femmes âgées de 35 ans ou plus. Ils sont tous deux remboursés par l’assurance obligatoire des soins (AOS). Avant cela, il n’existait que l’amniocentèse, une méthode jugée lourde et invasive tant pour la mère que pour le fœtus. L’amniocentèse consiste à prélever des échantillons de liquide amniotique ou de placenta qui permettent de diagnostiquer avec précision une anomalie chromosomique. Aujourd’hui, cette intervention est proposée uniquement aux femmes ayant obtenu un résultat positif au dépistage prénatal non invasif. L’amniocentèse est remboursée par l’assurance de base en tant que prestations maternité. Cet examen est exempté de la participation aux coûts.
L’amniocentèse confirme le diagnostic de trisomie, que faire?
Dans le cas où l’amniocentèse confirmerait le diagnostic de trisomie, la femme enceinte et son/sa conjoit(e) seront amené(e)s à faire un choix difficile : mener la grossesse à son terme ou l’interrompre.
Si le choix se porte sur la poursuite de la grossesse, l’enfant né trisomique pourra bénéficier des allocations de l’assurance invalidité (allocation pour impotent pour mineur) et d’autres aides si l’un des parents diminue ou arrête son activité professionnelle pour s’occuper de lui par exemple. Les aides varient selon les cantons. En Suisse, il existe l’Association Romande Trisomie 21 (ART21) qui apporte, informations, conseils et soutiens aux familles. Concernant le suivi médical de l’enfant et de ses frais de santé, il est fortement conseillé de souscrire à l’assurance prénatale afin de pouvoir l’assurer aux assurances complémentaires dont il aura besoin. Sa condition nécessitera davantage de suivi et d’examens médicaux, d’où l’importance de souscrire à des assurances complémentaires telles que l’assurance hospitalisation ou encore l’assurance médecine alternative pour prendre en charge les traitements de médecine douce ou des séances d’une certaine discipline non prises en charge par l’assurance de base.
Lorsqu’un enfant est assuré à l’assurance prénatale, l’affiliation aux assurances complémentaires est automatique, sans questionnaire médical et sans un possible refus de la caisse-maladie. L’autre avantage, est qu’il sera pris en charge dès sa naissance par son assurance-maladie s’il a besoin d’examens complémentaires. En effet, les frais d’hospitalisation et de soins pour un bébé en bonne santé sont pris en charge par l’assurance-maladie de la maman (prestations maternité). Dès lors qu’une complication est détectée et que l’enfant nécessite des soins complémentaires, les frais ne seront plus pris en charge par l’assurance de la mère et sans assurance prénatale, certains frais resteront à la charge des parents. L’assurance prénatale ne coûte pas plus cher puisque les primes commencent à la naissance de l’enfant seulement.
Si le choix se porte sur l’interruption de grossesse, celle-ci est possible en Suisse jusqu’à la 12ème semaine de grossesse. Elle est prise en charge par l’assurance de base si prescrite par un médecin.
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