Vous nourrissez un projet de grossesse et souhaitez mettre toutes les chances de votre côté? Vous êtes au bon endroit! Nous nous sommes intéressé à la période de fécondité chez la femme, le fameux cycle d’ovulation, et vous expliquons comment le calculer et le stimuler pour tomber enceinte plus rapidement et facilement.
Connaître sa période d’ovulation
Vous le savez sûrement, pour procréer, vous aurez besoin d’un spermatozoïde et d’un ovule. La période de la rencontre entre ces deux-là est déterminante. En effet, l’ovule de la femme n’est fécondable qu’à une période précise du cycle d’ovulation (de 28 jours en moyenne).
Calculer sa période d’ovulation et de fertilité
La période d’ovulation intervient 14 jours après les règles et ne dure que 24h seulement, en général. C’est le moment où la fertilité de la femme est à son apogée et donc le moment le plus favorable pour concevoir un enfant. Certains symptômes peuvent apparaître.
Parmi ces symptômes, les plus fréquents sont :
- Augmentation de la libido
- Gonflement/étirement des seins
- Augmentation de la température corporelle
- Crampes abdominales, douleurs en bas du ventre (aux ovaires)
Bien sûr, ils peuvent être différents (voire inexistants) d’une femme à l’autre. Á noter que la plupart de ces symptômes sont les mêmes que lors de la période prémenstruel (avant les règles). Il est parfois difficile d’en faire la distinction.
Il est important de distinguer la période d’ovulation de la période de fertilité, qui ne sont pas exactement les mêmes, Comme on l’a vu, la période d’ovulation c’est le moment où l’ovaire sécrète l’ovule, la plupart du temps, le 14ème jour après les règles et pendant 24h. La période de fécondité, c’est la période durant laquelle une femme peut tomber enceinte. On vous explique : Si l’ovulation ne dure que 24h, le spermatozoïde quant à lui à une durée de vie de 4 à 7 jours dans le vagin. Autrement dit, durant une courte période le spermatozoïde ayant survécu dans le vagin peut atteindre l’ovule pendant la période d’ovulation. Ainsi, on estime que la période de fertilité commence 4 à 5 jours avant la période d’ovulation et dure jusqu’à 2 à 3 jours après.
Les pertes blanches
Pour connaître sa période de fertilité il est donc impératif de connaître sa période d’ovulation. Pour cela et en dehors des symptômes qui peuvent vous mettre sur la voie, plusieurs techniques existent. La première consiste à analyser la glaire cervicale (les pertes blanches). Durant la période d’ovulation, celles-ci sont transparentes, fluides et élastiques, pour favoriser le passage des spermatozoïdes.
Autre signe d’ovulation, le spotting. Il s’agit de petites gouttes de sang, rose ou brunâtre, qui peuvent apparaître en dehors des règles et qui signifient que la femme est en période d’ovulation.
La température corporelle
L’autre technique consiste à analyser sa température corporelle, qui augmente au moment de l’ovulation. La température augmente car la sécrétion d’hormones atteint son pic. Pour connaître votre période d’ovulation et de fécondité, vous pouvez commencer à prendre votre température après vos règles. À noter que l’augmentation de la température intervient un jour après l’ovulation.
Le test d’ovulation
Comme le test de grossesse, le test d’ovulation n’est pas fiable à 100%. Il n’en reste pas moins efficace pour connaître avec précision le jour de l’ovulation et sa période de fécondité.
Vendu en pharmacie, il permet de détecter dans les urines le taux d’hormones et ainsi déterminer le pic de l’ovulation.
Rappelons que chaque femme et chaque organisme est différent. Ces données sont valables pour les femmes ayant un cycle menstruel “normal”. Certaines femmes ont un cycle plus court et d’autres plus long, pouvant aller de 20 à 45 jours. Dans ce cas, la période d’ovulation ne correspond pas au 14ème jour. Si vous avez un doute, parlez-en à votre gynécologue.
Stimuler son ovulation
Connaître sa période de fécondité et augmenter ses rapports sexuels à cette période, ne suffit parfois malheureusement pas. Pour certaines femmes, tomber enceinte demande des efforts supplémentaires, particulièrement pour celles souffrant de troubles de l’ovulation. Dans ce cas, un traitement hormonal est prescrit pour stimuler la production d’ovocytes et donc obtenir une ovulation de meilleure qualité favorisant la fécondation.
Ce traitement peut être constitué de médicaments classiques ou bien d’injections d’hormones. Il s’agit de traitement contraignant, engendrant des effets secondaires allant des troubles de la vue, maux de tête à des troubles digestifs, une prise de poids ou encore lourdeur des jambes.
Certaines femmes, souffrent de troubles plus légers et choisissent de se tourner vers des traitements de médecine douce comme l’homéopathie ou la phytothérapie afin de retrouver un cycle menstruel régulier en échappant aux effets secondaires. Certains d’entre eux sont d’ailleurs utilisés par les femmes depuis des millénaires. L’automédication reste en revanche déconseillée. Consultez un spécialiste avant de vous lancer.
Quelle prise en charge par la LAMal ?
Concernant le remboursement des frais de traitements par l’assurance de base, ils varient selon les traitements contre l’infertilité. Pour la stimulation ovarienne, elle est généralement associée à un autre traitement comme l’insémination artificielle ou la Fécondation In Vitro. Lorsque la stimulation ovarienne est associée à une insémination artificielle, l’assurance-maladie obligatoire prend en charge tous les frais durant un an. En revanche, lorsque la stimulation est proposée dans le cadre d’une FIV, la LAMal ne prend pas en charge le traitement.
En revanche, les consultations, analyses et investigations menées par l’équipe médicale sont bien prises en charge et même dans le cadre d’une FIV.
Pour en savoir plus : PMA : que couvre l’assurance-maladie ?
L’homéopathie faisant partie des 5 médecines douces reconnues par la LAMal, les traitements pour la stimulation ovarienne seront donc pris en charge. En revanche, concernant les traitements de phytothérapie, il faudra se tourner vers l’assurance complémentaire médecine alternative pour être prise en charge.
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Comment savoir si l’on est enceinte ?
Surveiller et améliorer sa période de fertilité, c’est bien analyser les résultats et l’efficacité des actions menées.
Sans aucun doute, le signe le plus connu est l’aménorrhée. Si votre cycle mensuel est régulier et que vous constatez une absence de règles, cela peut bien signifier que vous êtes enceinte. Néanmoins, il ne faut pas se fier à ce seul et unique symptôme. En effet une aménorrhée peut être expliquée par d’autres motifs qu’une grossesse.
Le test de grossesse est la solution la plus efficace pour en avoir le cœur net. Découvrez quels types de tests de grossesse existent et comment ils sont pris en charge par l’assurance de base dans notre article : Signes de grossesse : quand faut-il faire le test ?
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