Votre enfant a eu une grosse colère jusqu’à devenir bleu et perdre connaissance? Il y a de fortes probabilités pour qu’il s’agisse du spasme du sanglot. Ce trouble est bénin mais peut être traumatisant pour les parents : l’enfant ne respire plus, est bleu et inerte pendant quelques secondes. Comment agir? Quels gestes adopter?
Le spasme du sanglot, qu’est-c’est ?
Le spasme du sanglot est un trouble de l’enfant qui peut être très impressionnant à voir, et même totalement terrifiant et traumatisant pour les parents non habitués. Un bouleversement émotionnel ou une blessure physique provoque une forte colère chez bébé qui se manifeste par de forts pleurs et cris qui ont un impact sur sa respiration : l’enfant respire mal, il a du mal à retrouver son souffle et entre en apnée.
Moins d’oxygène circule dans le sang (hypoxémie) ce qui peut causer une Cyanose et/ou une Syncope. La cyanose est un symptôme clinique caractérisé par la couleur bleutée que prennent la peau et les muqueuses. La syncope est un évanouissement provoqué par le manque d’oxygène dans le sang. Bien que ces événements soient effrayants à vivre pour les parents, ils sont bénins et ne laissent pas de séquelles chez l’enfant.
Les spasmes du sanglot se produisent généralement chez les enfants de 6 à 18 mois, mais peuvent se manifester jusqu’à l’âge de 5 ans dans certains cas.
Comprendre les symptômes du spasme du sanglot
Le spasme du sanglot peut se manifester sous différentes formes chez l’enfant. Il est important de savoir distinguer les symptômes pour ne pas les confondre avec ceux d’un autre trouble, peut-être plus grave comme une crise d’épilepsie par exemple.
Manifestation asphyxique (forme bleue)
La manifestation asphyxique, plus connue sous le nom de “forme bleue” est la manifestation la plus commune du spasme du sanglot puisqu’elle représente 60% des cas.
Une contrariété, une peur, une douleur physique… provoque chez l’enfant une grosse colère se manifestant par des pleurs et des hurlements qui, petit à petit, l’empêchent de reprendre son souffle et de respirer correctement. L’enfant entre alors en apnée, qui peut se prolonger sur plusieurs secondes. L’enfant devient de plus en plus bleu, c’est la cyanose. Si l’apnée persiste, elle peut entraîner chez l’enfant une perte de connaissance, une diminution du tonus musculaire appelé hypotonie et une révulsion oculaire, c’est la syncope par asphyxie.
L’enfant bleu et inerte reprend conscience et retrouve son souffle après quelques secondes.
Aucun traitement ou soin n’est normalement nécessaire pour que l’enfant reprenne conscience. Cela se fait naturellement.
Manifestation ischémique (forme pâle)
La manifestation ischémique est plus rare et représente environ 20% des cas de spasme du sanglot. Là encore, une frustration émotionnelle ou une stimulation douloureuse sont à l’origine du trouble. En revanche, la “forme pâle” est caractérisée par une absence de pleurs et de cris. L’enfant devient pâle et perd connaissance. C’est la syncope par arrêt cardiaque.
Il existe également une forme intermédiaire, qui représente les derniers 20% des cas du spasme du sanglot. Comme son nom l’indique, cette forme est une forme intermédiaire aux deux autres manifestations du spasme du sanglot. Elle est plus difficilement identifiable et varie davantage d’un enfant à l’autre.
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Quelles sont les conséquences du spasme du sanglot chez l’enfant ?
Bien que ces événements soient très impressionnants, voire traumatisants pour certains parents, ils n’engendrent pas de conséquences sur la santé de l’enfant. En revanche, un enfant qui souffre de spasme du sanglot risque de développer des problèmes sociaux, comportementaux et éducatifs. Les parents, craignant une nouvelle crise, auront tendance à être plus indulgent voire à s’empêcher de contrarier l’enfant, par peur que les spasmes se reproduisent.
Quels sont les gestes à adopter face aux spasmes du sanglot ?
La première chose à faire est de loin la plus compliquée lors de ces événements : garder son calme, ne pas paniquer. En effet, garder la tête froide vous permet de réagir de manière raisonnée et de ne pas empirer davantage la situation et transmettre votre stress à l’enfant.
Pendant une crise, veiller à ce que l’enfant ne se trouve pas à proximité d’objets ou meubles pouvant le blesser en cas de mouvement brusque. Allongez l’enfant sur le côté ou prenez-le dans vos bras pour éviter qu’il ne s’étouffe avec sa salive. Enfin, pour que l’épisode se résorbe rapidement, vous pouvez souffler sur le visage de votre enfant ou bien lui poser un gant imbibé d’eau froide sur le front.
En revanche, évitez de secouer l’enfant. Cela empirera la situation et peut même s’avérer dangereux (syndrome du bébé secoué).
Prévenir les spasmes du sanglot avec les médecines douces
Un enfant qui a souffert une première fois du spasme du sanglot aura tendance à récidiver. Il n’existe pas vraiment de traitement préventif. Les crises s’atténuent avec le temps, lorsque l’enfant apprend à mieux gérer ses émotions. Justement, en parlant de gestion des émotions, une initiation au yoga, à la sophrologie et des exercices de relaxation peuvent s’avérer positif chez les enfants les plus grands, en âge de comprendre. Au travers de sa respiration, l’enfant apprend à se détendre et à se calmer seul.
Certains traitements homéopathiques peuvent également être utilisés pour prévenir les troubles du comportement. Ignatia Amara et la Chamomilla vulgaris à administrer sous forme de granules sont particulièrement préconisées pour calmer les troubles du comportement chez l’enfant.
Attention : l’automédication est fortement déconseillée. Avant de vous lancer tenter par un traitement, il est impératif d’en parler à votre médecin traitant.
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Si l’homéopathie fait partie des 5 médecines douces reconnues par la LAMal et donc remboursée par l’assurance de base, ce n’est pas le cas de la sophrologie ou des séances de relaxation et respiration. Celles-ci seront prises en charge par une assurance complémentaire médecine douce.
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