Bébé arrive bientôt (ou il est déjà là) et vous vous demandez comment cela va se passer pour son assurance. Comme tout résident suisse, bébé devra être assuré pour la maladie et vous souhaitez sans doute qu’il bénéficie en plus d’assurances complémentaires. En effet, bébé peut être amené à être hospitalisé, à suivre des traitements de médecine douce ou, un peu plus tard, à porter un appareil dentaire : les assurances complémentaires seront alors indispensables pour couvrir des frais de santé pouvant être très élevés. Bébé doit-il forcément souscrire l’assurance de base et les assurances complémentaires auprès de la même compagnie ? Il est possible qu’en comparant les offres, vous vous rendiez compte que vous pouvez faire quelques économies en séparant l’assurance de base et les complémentaires. Cela en vaut-il vraiment la peine ?
Bébé peut-il souscrire sa base et ses complémentaires auprès de deux compagnies différentes ?
Oui, c’est possible. Tout assuré en Suisse, adulte ou enfant, a le droit de souscrire l’assurance de base auprès d’une caisse-maladie et les assurances complémentaires auprès d’une autre caisse-maladie. Vous pouvez ainsi avoir le coeur qui balance entre une compagnie qui propose une assurance de base moins chère que la concurrence et une autre compagnie qui propose des assurances complémentaires mieux adaptées aux besoins de votre enfant. Dans certains cas, être assuré auprès de deux compagnies peut être avantageux économiquement… mais également plus compliqué sur le plan administratif.
Comment se gère l’administratif lorsque la base et les complémentaires sont séparées ?
Qui dit deux caisses-maladies différentes dit forcément plus de travail administratif. En effet, lorsqu’une seule caisse-maladie gère à la fois l’assurance de base et les complémentaires, il vous suffit d’envoyer toutes les factures de soins à la même compagnie : c’est elle qui déterminera si les prestations de soins relèvent de l’assurance de base ou des complémentaires.
Dans le cas d’une séparation entre la base et les complémentaires, vous devrez vous-même faire la différence entre les soins qui relèvent de l’assurance de base et ceux qui relèvent des assurances complémentaires sachant que, dans de nombreux cas, les soins relèvent à la fois de la base et des complémentaires (par exemple pour les médicaments ou l’hospitalisation). Il vous faudra alors d’abord envoyer les factures à l’assurance de base puis, après que le décompte ait été fait par la caisse-maladie, transmettre le décompte de prestations à la compagnie qui gère les assurances complémentaires. Si, en théorie, cela ne semble pas si compliqué, en pratique vous perdrez quand même un peu de temps. Pour séparer l’assurance de base et les assurances complémentaires de bébé, il faut donc que cela en vaille vraiment la peine sur le plan financier car, comme chacun sait, “le temps c’est de l’argent”. Si, pour un adulte, la différence de prime est souvent suffisamment intéressante pour que la séparation en vaille la peine, la différence est moindre pour un enfant qui paie une prime moins élevée que celle d’un adulte.
Vaut-il mieux souscrire les assurances de bébé en prénatale ?
Dans tous les cas, il vaut toujours mieux souscrire les assurances de bébé en prénatale, soit avant sa naissance. Si, pour l’assurance de base, cela ne change pas grand-chose car vous aurez encore jusqu’aux trois mois de bébé pour y souscrire, cela peut constituer une énorme différence pour les assurances complémentaires. En effet, lorsque les assurances complémentaires sont souscrites en prénatale, la caisse-maladie ne peut en aucun cas refuser d’assurer bébé. A contrario, si vous attendez la naissance de bébé pour souscrire les complémentaires, il est possible que l’on découvre que bébé souffre d’une maladie chronique : la caisse-maladie pourra alors tout à fait refuser de l’assurer pour les assurances complémentaires ou émettre des réserves (par contre, pour l’assurance de base, la caisse-maladie ne peut émettre ni refus ni réserves).
Pour rappel : cela ne vous coûtera pas plus cher d’assurer bébé en prénatale puisque, même si vous l’inscrivez plusieurs mois avant sa naissance, vous ne paierez sa première prime qu’à sa naissance. L’assurance prénatale, c’est donc moins de tracas administratifs pour après la naissance (vous en aurez déjà suffisamment à faire !) et la garantie pour bébé d’être assuré pour les complémentaires. Que demander de plus ?
Dois-je souscrire les assurances de bébé auprès de ma propre caisse-maladie ?
Non, vous pouvez tout à fait souscrire les assurances de bébé auprès d’une autre caisse-maladie que la vôtre. Il est bien sûr possible que votre assurance-maladie actuelle vous propose un rabais pour famille. Cela ne veut pas forcément dire que vous ne trouverez pas une offre moins chère pour votre enfant auprès d’une autre caisse-maladie. Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à comparer les offres. Sachez qu’il vous est également possible de souscrire par exemple l’assurance de base de bébé chez votre propre assureur et de souscrire des assurances complémentaires ailleurs si vous trouvez qu’elles sont mieux adaptées.
Vous êtes enceinte ?
Et si votre enfant naissait prématurément et avait besoin de soins spécifiques à la naissance ? Et s’il naissait avec une pathologie ?
Souvent, dans de tels cas, les couvertures de la LAMal sont insuffisantes et les complémentaires, nécessaires pour soigner bébé, refusent son adhésion.
C’est le principal avantage de l’assurance prénatale : couvrir bébé dès ses premières secondes de vie et ne pas avoir à remplir de questionnaire de santé.
L’assurance prénatale, c’est la garantie d’offrir toutes les protections à son enfant.
Rétroliens/Pings